Trouver un.e thérapeute à Montréal

Commencer son cheminement thérapeutique devrait être un processus simple, et pourtant, à Montréal comme ailleurs, la réalité est trop souvent différente. En ne sachant pas par où commencer ni comment trouver les bonnes ressources, on peut facilement s’y perdre. Peu importe le type de thérapeute que vous recherchez (art-thérapeute, psychologue, sexologue ou tout autre professionnel.le en santé mentale), je vous donne des pistes pour dénicher la personne qui saura vous épauler. 

Je veux vous aider à trouver votre thérapeute à Montréal

Je sais à quel point cette démarche peut demander de l’énergie et je vous encourage à ne pas perdre espoir si vos recherches n’ont pas encore porté fruit. Dans la quantité de choix disponibles, il y a plusieurs thérapeutes qui peuvent vous correspondre, j’en ai la conviction.

N’hésitez pas à demander de l’aide si tout ça vous apparaît comme une montagne. Si vous en avez la possibilité, demandez du soutien à un.e proche ou à quelqu’un qui pourrait vous accompagner dans vos démarches. Alternativement, vous pourriez tenter de vous imaginer dans la peau d’une personne qui vous est chère et qui ne souhaite que le meilleur pour vous. Accueillez cette présence bienveillante et laissez-vous guider par elle durant vos démarches.

Par où commencer?

Bien sûr, vous pouvez d’abord demander des références autour de vous, auprès de vos proches, de votre médecin, des intervenants scolaires ou des différents milieux communautaires que vous fréquentez, par exemple. Mais en l’absence de bonnes recommandations, l’Internet demeurent votre meilleur allié. Avec toutes ses banques de données et ses moteurs de recherche (Google et cie), vous aurez amplement le choix.

Plusieurs banques de données gratuites vous donneront accès aux profils d’une variété de thérapeutes. Il y a par exemple GoodTherapy, Psychology Today, Therapy Den et RAD Remedy. Les deux derniers sont encore peu utilisés au Québec, mais gagnent à être connus vu l’accent porté sur la justice sociale et l’inclusion— notamment avec ses options variées en matière de genre! Une liste de thérapeutes noirs, autochtones et de couleur a aussi été rendue accessible ici (gracieuseté de CURE).

Ceci étant dit, pour trouver la bonne personne, et la bonne thérapie, il est important de penser à vous d’abord et avant tout. Après tout, personne ne vous connait autant ou n’est mieux placé pour savoir ce qui vous interpelle. Pour vous guider dans vos recherches, vous pouvez vous demander : 

  • Quelle type de thérapie je veux entreprendre ? Un service individuel ou de groupe ? Une thérapie par l’art ou exclusivement verbale ? En ligne ou en personne ? Si une thérapie par l’art vous intéresse, pensez au médium qui vous inspire pour faire un choix entre l’art-thérapie, la musicothérapie, la dramathérapie (thérapie par le théâtre) et la thérapie par la danse. Vous pouvez explorer vos options et tenter différentes expériences pour trouver celle qui vous convient le mieux.

  • Quels sont mes besoins, mes objectifs, mes symptômes ? Bien que cette question puisse sembler chargée, croyez-moi, y répondre vous sauvera du temps et vous permettra de cibler plus rapidement ce que vous recherchez. Concernant les thérapies par l’art, elles pourraient vous correspondre si vous ressentez le besoin d’exprimer des souvenirs et des émotions que vous enfouissez depuis longtemps, mais pour lesquels vous n’avez pas les mots, si vous souhaitez explorer votre identité, votre potentiel créatif ou (re)connecter votre corps. Une liste regroupant les art-thérapeutes qualifiés est disponible ici.

  • Qu’est-ce qui est important même non-négociable pour moi chez un.e thérapeute ?  Considérez ce qui compte pour vous et ce que vous souhaitez comme service et chez la personne. Pensez entre autres à ses valeurs, ses expériences professionnelles ou personnelles en lien avec votre parcours, vos identités, votre bagage culturel, votre spiritualité, etc. Sachez qu’il est tout à fait naturel et valide de vouloir travailler avec quelqu’un qui est sensible à votre expérience ou même qui la partage. 

  • Quelles sont mes ressources ? Pensez au temps et budget que vous pouvez réellement allouer à votre thérapie personnelle. La thérapie peut représenter un investissement important financièrement et en terme de temps. La plupart des thérapies demande un engagement hebdomadaire de 45 à 60 minutes. Pour éviter d’avoir à interrompre votre processus thérapeutique à un moment inopportun, faute de temps ou d’argent, mieux vaut évaluer ses ressources de façon réaliste et trouver un lieu facilement accessible. Quelques organismes et certains thérapeutes en pratique privée offrent des tarifs modulés selon votre revenu, ça vaut la peine de se renseigner.

  • Une expertise par rapport aux enjeux qui me touchent pourrait-elle m’aider ? Cherchez-vous à soulager une souffrance émotionnelle qui perdure dans le temps et avec laquelle vous ne savez plus comment composer seul.e.s? Mieux vaut faire appel à une personne qualifiée et vous assurer de ses compétences à vous aider. Sans aucun doute, l’expertise d’un.e thérapeute face à votre situation et une bonne compréhension des enjeux qui vous touchent est un atout. Comme vous aurez établi ce qui est important pour vous et la nature de vos besoins, il sera facile d’y ajouter le critère d’un thérapeute spécialisé en matière d’anxiété, phobie, dépression, de transition, stress minoritaire, trauma complexes, enjeux trans et LGBTQ+, etc.

Trouver un.e thérapeute spécialisé.e en santé trans

Si vous cherchez du soutien spécialement pour une personne transgenre et/ou non-binaire, il est important de s’assurer des compétences et de la capacité du thérapeute à vous accompagner. Une approche affirmative et respectueuse de toutes les identités est de mise et une connaissance approfondie est primordiale. N’hésitez pas à poser des questions et à vous assurez que les bonnes pratiques soient mises de l’avant. D’ailleurs, l’Institut pour les minorités sexuelles a aussi compilé une liste regroupant les thérapeutes et professionnels de la santé formés pour répondre aux besoins des personnes trans et non-binaires. Vous pouvez retrouver la liste ici.

 

 

Voilà! Avec tout ceci en tête, vous pourrez identifier et inclure les mots clés et préciser votre recherche. Finalement, tenez compte de vos impressions et de votre ressenti. Si ça ne clique pas avec un.e thérapeute, donnez-vous l’occasion d’explorer d’autres options. C’est tout à fait normal de rencontrer plusieurs personnes avant de rencontrer la bonne. La thérapie, c’est d’abord et avant tout une relation. C’est se permettre d’avoir un appui, un contexte plus sûr pour traverser les épreuves et prendre soin des blessures qui perdurent à travers le temps. La qualité de votre lien, le niveau de confiance que vous ressentez ont un impact direct sur votre sentiment de sécurité, votre capacité à vous ouvrir et votre cheminement en thérapie. Ça vaut le coup de mettre toutes les chances de son côté !

Du premier contact jusqu’au bout de votre processus, rappelez-vous qu’il est toujours possible de vous renseigner d’avantage et de poser des questions. Plusieurs thérapeutes offrent des consultations téléphoniques gratuites qui vous permettront d’en savoir plus avant même de prendre un premier rendez-vous. C’est l’occasion pour les deux parties d’apprendre à se connaître et d’évaluer le potentiel du travail qui peut être réalisé ensemble. Dans mon prochain article, je vous en direz plus sur les façon d’approcher cet échange.

Consultation gratuite en art-thérapie à Montréal

J’espère que cet article vous aidera à trouver la bonne personne pour vous soutenir dans votre processus thérapeutique. Si vous vous sentez bloqué.e.s, n’hésitez pas à me prendre rendez-vous via ce lien pour une consultation gratuite. Je serai en mesure de vous aider directement. Si vous cherchez du soutien pour vous ou votre enfant créatif dans le genre (6 à 19 ans) ou pour une personne touchée par le stress minoritaire, vous pouvez trouver plus d’informations sur mon approche et comment je peux vous accompagner ici.